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Comment les jeunes perçoivent-ils leur avenir professionnel en 2025 ? 👩‍🎓👨‍💻

Autrefois, on demandait aux enfants : “Tu veux faire quoi quand tu seras grand ?”
Aujourd’hui, on entend plutôt : “Tu crois qu’il y aura encore des CDI ?”

Bienvenue en 2025, où l’avenir professionnel des jeunes est un mix de rêves, d’angoisses… et de beaucoup (beaucoup) de questionnements.


🤔 Avenir pro : un mot, mille émotions

Quand on interroge les jeunes aujourd’hui sur leur avenir professionnel, on sent un cocktail bien secoué :

  • De l’envie : créer, avoir de l’impact, faire quelque chose d’utile.
  • De l’incertitude : les métiers changent vite, les IA débarquent, les CDI se font rares.
  • Et parfois… un léger vertige existentiel.

💬 « Je veux un job qui a du sens, mais j’aimerais aussi pouvoir payer mon loyer, tu vois… »
— Lucas, 24 ans, bac+5 et 3 cafés par jour.


👀 Mais concrètement, qu’est-ce que les jeunes veulent en 2025 ?

Les études récentes le confirment : la nouvelle génération ne veut pas juste “un boulot”. Elle veut un équilibre, une éthique et une liberté qu’on n’osait pas toujours revendiquer avant.

Voici ce qui ressort le plus souvent :

✅ 1. Du sens (mais pas en mode slogan LinkedIn)

  • Travailler pour un truc utile, concret, qui améliore un peu le monde.
  • Fini le bullshit job où tu passes ta vie à créer des tableaux Excel pour un produit que t’utiliseras jamais.

✅ 2. De la flexibilité

  • Horaires souples, télétravail, rythme adaptable.
  • Le 9h-17h obligatoire dans un open space sans lumière : non merci.

✅ 3. Un équilibre vie pro / vie perso

  • La santé mentale est prise au sérieux.
  • Les pauses déjeuner de 12 minutes, les burn-outs à 28 ans… ça fait pas rêver.

✅ 4. Des valeurs

  • Écologie, inclusion, diversité, éthique.
  • Travailler pour une boîte qui pollue ou qui traite mal ses employés ? Pas envie, même bien payés.

📉 Pourquoi ce changement de vision ?

La génération qui arrive sur le marché du travail a grandi dans un monde secoué :

  • Crise climatique, covid, guerre en Europe, inflation, réforme des retraites…
  • Bref, pas exactement une époque dorée, et ça se ressent dans leurs priorités.

💡 Ce contexte pousse beaucoup de jeunes à se poser des questions plus tôt que leurs aînés :

  • « Est-ce que ce job me rend heureux ? »
  • « Est-ce que j’ai envie de faire ça 40 ans ? »
  • « Et si je créais ma boîte au lieu de subir un patron ? »

Spoiler : ces questions sont légitimes, et elles redessinent doucement le monde du travail.


🎓 Les jeunes diplômés, entre débrouille et désillusion

En 2025, avoir un diplôme ne garantit ni un emploi stable, ni un bon salaire.
Du coup, beaucoup jonglent entre :

  • Freelance, CDD, intérim, stage 5.0 (aka l’éternel stage “expérience pro requise”),
  • Auto-entrepreneuriat par défaut (ou par envie, selon les cas),
  • Et parfois… pause pour réfléchir, burn-out précoce inclus.

💬 « Je voulais bosser dans la culture. Je suis community manager pour une marque de tapis. Ça paie le loyer, mais bon… »


📱 L’influence des réseaux sur les choix de carrière

Avant, on s’inspirait du métier des parents.
Maintenant, on regarde :

  • Des influenceurs qui bossent depuis Bali,
  • Des freelances qui facturent 500 € la journée,
  • Des vidéos “une journée dans la vie d’un UX designer”.

🎯 Résultat : les parcours linéaires attirent moins, et les jeunes rêvent de :

  • Créer leur propre activité,
  • Travailler dans la tech, l’IA, l’environnement,
  • Monter des projets à impact, ou à TikTok.

🤖 Et l’IA dans tout ça ?

L’intelligence artificielle est à la fois :

  • Une opportunité (nouveaux métiers, automatisation des tâches relou),
  • Et une angoisse (perte d’emploi, déshumanisation, syndrome du “je suis déjà obsolète”).

👉 Beaucoup de jeunes cherchent à se former à l’IA, tout en se demandant si ça ne va pas les remplacer dans 5 ans.


🧑‍⚖️ Les politiques d’emploi s’adaptent-elles à ces attentes ?

La réponse est : pas encore vraiment.
Les institutions, les grandes entreprises, les politiques ont souvent un train de retard :

  • Les offres restent centrées sur le CDI à plein temps, en présentiel.
  • Le système d’orientation scolaire ne parle toujours pas de freelancing, ni d’IA, ni d’auto-entrepreneuriat.
  • Les aides à l’emploi jeunes sont là, mais souvent mal connues ou mal adaptées.

Et pourtant, ce sont ces générations qui devront relever les défis de demain…
#PasFacile


💼 Vers une révolution du travail ?

Pas une révolution avec des fourches (enfin… pas encore).
Mais une transformation profonde du rapport au travail.

Ce qui émerge :

  • La recherche d’un travail aligné avec ses valeurs,
  • Le désir de contribution plutôt que de soumission,
  • L’envie de trouver du plaisir ET de la stabilité (le combo ultime).

Et si l’avenir du travail, ce n’était plus de “faire carrière”, mais de dessiner son propre chemin ?


En résumé 🧾

💭 Attentes des jeunes😬 Obstacles actuels
Sens & utilitéOffres peu adaptées
Liberté & flexibilitéMarché rigide
Équilibre vie pro/persoInjonctions à la performance
Inclusion & éthiqueManque d’écoute réelle

La punchline finale

“On ne veut pas un job. On veut une vie dans laquelle le travail a sa place, mais pas toute la place.”
— Une génération lucide (et un peu fatiguée)


Conclusion : demain se construit maintenant

Les jeunes ne sont pas paresseux, ni instables, ni difficiles à manager.
Ils sont lucides, exigeants, et surtout en quête de cohérence.

Si on veut qu’ils s’investissent, qu’ils innovent, qu’ils restent…
Alors il est peut-être temps de leur proposer un avenir pro à la hauteur de leurs ambitions (et pas juste une table en open space).

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